Des renforts soudanais ont été envoyés à Hudaydah pour seconder les opérations illégales de la coalition USA/Israël/monarchies arabes sur le champ de bataille avec l’armée et Ansarallah sur la côte ouest du Yémen.
La coalition a expédié un grand nombre de renforts de l’armée soudanaise vers le front de guerre à Hudaydah, a annoncé dimanche la coalition d’agression saoudienne.
Les soldats soudanais ont comme mission de renforcer les troupes déjà déployées dans ce pays dans leurs opérations illégitimes sur la côte ouest du Yémen.
La coalition saoudienne tente depuis plusieurs mois de s’emparer du port stratégique de Hudaydah dans l’ouest du Yémen. Leur objectif n’a pas été réalisé en raison de la défense vaillante des forces conjointes yéménites (armée et Ansarallah). La bataille sur la côte ouest s’est transformée en un bourbier mortel pour l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et leurs mercenaires.
Les règles du jeu ont changé grâce aux stratégies défensives, aux opérations intensives et aux embuscades des forces armées et des Comités populaires du Yémen, dans les batailles contre les mercenaires pro-saoudiens déployés sur la côte occidentale, comme l’estiment les analystes.
Les attaques préventives des forces de l’armée yéménite et d’Ansarallah sur plusieurs axes où les mercenaires de la coalition sont déployés ont pour but de décimer les rangs des forces d’occupation et de les entraîner dans une guerre d’usure.
Depuis trois ans, les Émirats arabes unis ont rejoint la coalition saoudienne en guerre au Yémen et recrutent des mercenaires de différentes nationalités, particulièrement de nationalité africaine, pour les utiliser dans la guerre du Yémen.
En janvier 2018, une délégation des commerçants émiratis s'est rendue au Niger et les membres de la délégation ont rencontré les chefs des tribus arabes de la région et ont fini par recruter 10.000 membres des tribus, originaires des zones frontalières entre le Tchad, le Niger et la Libye. Ils sont en réalité enrôlés pour combattre au Yémen. Lors de leurs rencontres avec les chefs des tribus, les recruteurs émiratis ont promis aux jeunes, pauvres et marginalisés, des salaires mensuels qui varient entre 900 et 3.000 dollars. Ils ont d’abord signé pour joindre les groupes de sécurité, mais ces gens sont transférés directement à la guerre contre leur gré.